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Messe chrismale du lundi 25 mars 2024
28 mars, par Sarah CarreteroVOIR TOUTES LES PHOTOS DE LA MESSE CHRISMALE
La messe chrismale a lieu durant la Semaine Sainte. Durant la messe chrismale, l’évêque bénit les autres huiles saintes et consacre le Saint Chrême. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre. Au cours de cette messe qui manifeste l’unité de toute l’Église diocésaine autour de son évêque, les prêtres renouvellent leurs promesses sacerdotales : vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus, chercher à lui ressembler, renoncer à eux-mêmes, être fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle, célébrer les sacrements, annoncer la Parole de Dieu avec désintéressement et charité.
Homélie de Mgr Norbert Turini pour la messe chrismale
Cathédrale Saint Nazaire de Béziers – lundi 25 mars 2024
Sœurs et frères,
Le jour de son ordination épiscopale, le nouvel évêque fait le tour de sa Cathédrale en traversant l’assemblée, comme s’il parcourait symboliquement son diocèse.
C’est ce que qui est devenu effectif dans mes visites pastorales. Ces « visitations » m’auront permis de janvier 2023 à février 2024, de découvrir chaque secteur missionnaire et de rencontrer les fidèles de nos paroisses, les ministres ordonnés, les consacrés et tous les acteurs de la vie locale dans leur grande diversité. Ce soir avec vous je veux rendre grâce pour le labeur missionnaire des prêtres, diacres, religieuses, religieux, laïcs! Merci à tous.
Au cours de ces dix visites j’ai entendu battre le cœur de notre Église diocésaine en me rapprochant d’elle et cette proximité effective et affective m’a encore plus attaché à vous qui formez notre famille diocésaine.
Tant que le cœur bat c’est que le corps est vivant.
Oui elle est bien vivante notre famille Église. Nous pouvons ensemble nous en émerveiller. C’est en écoutant battre son cœur que j’ai pu vous écrire ma lettre pastorale. Notre famille diocésaine, je la confie à l’intercession et à la prière de Marie pour qu’elle en prenne soin comme une mère de ses enfants.
Jésus-Christ, le premier, a écouté battre le cœur de Son Peuple dans chaque ville, village où il se rendait. Là, il s’unissait profondément à la vie
- fragile des uns,
- joyeuse des autres,
- tourmentée, angoissée des malades, des pauvres, des pécheurs, des possédés.
Pour être pleinement incarné, Lui, le Fils de Dieu, avait besoin de cette proximité avec ces hommes et ces femmes de toute génération, de toute condition : juifs ou païens. Il se laissait toucher par leur existence.
Comment Sa Parole aurait pu ouvrir leur cœur à la foi, être accueillie, pénétrer leur esprit et y demeurer sans cette alliance entre Lui et eux ?
Là où les gens vivent : en famille, au travail, dans les rues, sur les places, dans les synagogues ou dans l’espace public, Jésus les rejoint et se laisse rejoindre.
Il leur ouvre son cœur, Il est lui-même la Parole qui s’offre à eux, Il leur révèle l’amour puissant et miséricordieux de Son Père. Il passe parmi eux en faisant le bien.
Oui, à travers Jésus, Dieu a visité Son Peuple. Celles et ceux qui ont vécu cette « visitation » ne l’ont jamais oublié et elle a changé leur vie.
Frères prêtres et vous qui vous préparer à le devenir cette année, gardons tous ensemble les yeux fixés sur le Christ, fidèles à Sa Parole pour imiter sa charité. Ne le perdons jamais de vue.
Nous sommes appelés pour être envoyés, au service du Peuple de Dieu, c’est-à-dire à son contact, non au-dessus de lui, mais avec lui, au milieu de lui.
C’est la mission qu’Il nous confie : aimer Son Peuple non pas tel que nous le rêvons ou l’imaginons mais à partir de son histoire, de sa réalité, de sa vie, comme Jésus le découvrait sur le terrain de sa propre mission.
Aimer son Peuple qu’Il nous confie c’est entrer dans ce cœur à cœur du Christ avec le monde, c’est entrer dans Son dialogue d’amour et de salut.
Il nous faut éviter toute pastorale de l’illusion, où face à une réalité jugée difficile, un monde trop dur, nous aurions la tentation de nous réfugier et de nous replier sur nous-mêmes pour chercher le meilleur confort pastoral et liturgique qui nous met à l’abri, nous évitant d’être exposé. Ce n’est pas à quelques-uns que nous sommes envoyés, mais à tous.
Ce n’est pas le choix du Christ, ni celui de Son Église. Ouvrir son cœur et aimer, c’est toujours être exposé. Il n’y a qu’à fixer notre regard sur Jésus en croix pour nous en convaincre.
La réalité de la vie est dure,
- parce que celle de beaucoup de gens est difficile, parfois complexe, douloureuse,
- parce que des parents se demandent ce que leurs enfants vont devenir,
- parce qu’il y a chez nous des agriculteurs en colère,
- parce que l’on se demande où va notre terre avec son lot de catastrophes écologiques, de dérives nucléaires, avec ses guerres, ses épidémies,
- parce qu’il y a des jeunes qui arrivent sur le marché du travail et qui n’en trouvent pas,
- parce qu’il ya des gens très seuls, très pauvres, qui vivent dans la rue, qui sont tombés dans l’oubli et qui n’intéressent personne,
- parce que des migrants cherchent une terre d’asile et rencontrent souvent que de l’indifférence et du rejet,
- parce que le respect de la vie de son origine à son terme est menacé.
Oui c’est pour beaucoup la dure réalité et c’est au cœur de ces réalités et de bien d’autres encore que nous sommes envoyés diacres, prêtres, évêque, pour offrir à tous la Bonne Nouvelle du Christ source de joie, de libération, de salut et d’espérance, en devenant serviteurs de Son Evangile, « appelés à rassembler dans l’unité, les enfants de Dieu dispersés ».
C’est pour cela enfin que vos mains, frères prêtres, mon front ont été marqués par le Saint Chrême.
De cette même onction que le Christ a reçue du Père par l’Esprit, il nous a consacrés pour continuer son œuvre :
- annoncer et prêcher la Bonne Nouvelle,
- nourrir le Peuple de Son Eucharistie,
- le faire vivre de ses sacrements
afin que celles et ceux qui les reçoivent, trouvent la force, l’Espérance,
- d’affronter, de dépasser et de vaincre la dure réalité
- en s’ouvrant à la confiance, à la solidarité, au partage, à la fraternité, à l’hospitalité, au respect de la création et de la vie, à l’amour de Dieu.
Oui, on ne peut pas être pasteur, serviteur sans être proche, sans aimer. Il n’y aurait rien de pire que l’on nous reproche d’être sans cœur !C’est une évidence. C’est par son Sacré Cœur que Jésus s’est uni à Son Peuple. Il n’a pas vécu en surface, Il a plongé Sa vie dans la sienne. Il a habité Son Peuple en le visitant.
C’est cela que vit l’Église : sacrement du Christ au cœur du monde.
C’est cela qu’elle demande à ses évêques, à ses prêtres, à ses diacres.
C’est cela que je nous demande.
Les huiles que je vais bénir et le Saint Chrême que je vais consacrer sont le signe visible de ce cœur à cœur du Christ avec celles et ceux qui en sont marqués. L’huile, pénètre, fortifie et stimule :
Elle est force des catéchumènes et les aide à résister au découragement, pour aller au cœur de leur conversion, pour découvrir de l’intérieur la profondeur de l’Évangile, la profusion de l’amour de Dieu qui saisit toute leur existence et la transforme.
L’huile aide les malades à trouver au cœur de leur épreuve et de leur handicap, l’énergie et l’endurance pour vivre en restant uni au Christ et en joignant leur vie à l’offrande de la Sienne.
Par l’onction du St Chrême, l’Esprit Saint va se communiquer cette année aux 126 adultes, baptisés à Pâques, aux 400 adolescents et confirmands adultes qui recevront l’Esprit Saint pour vivre du mystère pascal qui les unit à la mort et à la résurrection du Christ, aller au cœur de l’Église et de sa mission en recevant les 7 dons de l’Esprit et la marque du Dieu vivant au cœur leur existence.
Aux cinq futurs ordonnés pour que le service et l’amour du Peuple de Dieu, l’annonce de l’Évangile soit le cœur de leur mission.
Notre diocèse est un Peuple de vivants, une famille de baptisés, de confirmés, de consacrés, d’ordonnés, où chacun selon sa vocation respective a été saisi par le Christ, façonné par l’amour du Père, consacré par l’Esprit pour porter à tous cette joie de vivre, de croire et d’aimer qui fait battre les cœurs des plus proches aux plus lointains. AMEN.
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Création du « Conseil diocésain pour la protection des enfants et des adultes vulnérables et la prévention des abus »
22 mars, par Sarah Carretero — Non classé -
Ne dévoyons pas la fraternité !
21 mars, par Sarah CarreteroLourdes, 19 mars 2024,
« Ne dévoyons pas la fraternité ! »
Déclaration des évêques de France sur le projet de loi sur la fin de vie
Évêques de France, rassemblés à Lourdes, lieu de prière et de solidarité avec les personnes les plus fragiles, nous exprimons notre grande inquiétude et nos profondes réserves à l’égard du projet de loi annoncé sur la fin de vie. Nous proclamons sans nous lasser que toute vie humaine mérite d’être inconditionnellement respectée et accompagnée avec une authentique fraternité. Avec beaucoup de nos concitoyens, chrétiens ou non, croyants ou pas, avec un très grand nombre de soignants, dont nous voulons saluer l’engagement, la compétence et la générosité, nous réaffirmons notre attachement à la voie française du refus de la mort provoquée et de priorité donnée aux soins palliatifs.
C’est un impératif d’humanité et de fraternité que de soulager la souffrance et d’offrir à chacun la fin de vie la mieux accompagnée plutôt que de l’interrompre par un geste létal. Notre idéal démocratique, si fragile et si nécessaire, repose sur l’interdit fondateur de donner la mort.
Nous voulons exprimer notre grande proximité à l’égard des personnes en souffrance et nous saluons l’engagement de celles et ceux qui prennent soin d’elles. Nous voulons être à leur écoute et à leurs côtés, soutenant la fidélité des aidants et des proches. Nous sommes impressionnés par les progrès des soins palliatifs. Le Conseil consultatif national d’éthique a fait de leur généralisation la condition éthique préalable à toute évolution législative. Nous sommes convaincus qu’ils peuvent et doivent se développer encore, quantitativement à travers tout notre pays et qualitativement en continuant de répondre de mieux en mieux aux douleurs encore réfractaires. Nous saluons la recherche qui, par solidarité, ne cesse de trouver les meilleurs soins à apporter contre la douleur. Tout cela a un coût qu’une société démocratique comme la nôtre s’honorera d’assumer.
Nous engageons tous les catholiques à s’impliquer davantage auprès des personnes en situation de handicap, âgées ou en fin de vie : la demande de suicide assisté ou d’euthanasie est souvent l’expression d’un sentiment de solitude et d’abandon auquel nous ne pouvons ni ne devons nous résoudre. Plus la solidarité avec les personnes les plus fragiles progressera, plus notre pays avancera sur un chemin renouvelé de fraternité, de justice, d’espérance et de paix.
Notre époque, souvent habitée par la peur de la mort et le désir de prolonger indéfiniment la vie, considère aussi les vies fragilisées comme dénuées de sens. Nous voulons affirmer que toute vie, si fragilisée soit-elle, mérite d’être honorée jusqu’à son terme naturel. Au milieu de tant de violences contemporaines, dans notre pays et à travers le monde, nous appelons tous les chrétiens comme tous les hommes et femmes de bonne volonté à être d’authentiques serviteurs de la vie de leurs frères et sœurs. Le message de Pâques, que chacun peut accueillir à sa manière, est le triomphe de l’amour et de la vie sur la souffrance et le sentiment d’abandon. Que l’espérance de cette lumière pascale éclaire et encourage tous nos concitoyens et tous leurs représentants au seuil d’un débat décisif pour le présent et pour l’avenir de notre commune humanité.
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Pèlerinage en Cévennes
19 mars, par Sarah Carretero — Non classéLe soleil était de la partie pour accompagner notre pèlerinage dans les Cévennes avec nos frères protestants. 56 pèlerins avaient pris place dans le car piloté avec maestria par “Zac”. Le voyage a été ponctué par la récitation des Laudes et la répétition des chants qui seront pris lors de la célébration prévue après notre arrivée à Anduze. Nous étions attendus par les pasteurs François (Église protestante unie de France), Jean-Luc (église réformée évangélique) et Joël (église méthodiste) et par Alexis (curé de la paroisse).
Dans la salle paroissiale saint François, nous avons déposé nos pique-niques et nous nous sommes rendus au temple méthodiste. Là nous attendaient des membres des églises protestantes où nous avons pu prier et chanter ensemble. Le pasteur François a lu et commenté le passage de l’évangile de Jean (Jn 12). Tous nous nous sommes retrouvés dans la salle saint François : les différentes communautés nous ont partagés des informations sur le pourquoi des différents protestantismes et nous avons pu éclaircir quelques zones d’ombre.
Après les nourritures spirituelles, nous avons partagé les nourritures terrestres : nos hôtes avaient préparé l’apéritif, le vin, le dessert et le café. Quant à nous, nous devions apporter un plat à partager. Le buffet était bien garni et personne n’est reparti avec le ventre vide ! Nous sommes alors partis vers Mialet pour visiter le musée du désert. Nous avons appris le calvaire vécu par des chrétiens qui refusaient de se soumettre à la religion imposée par le roi de France. À l’issue de cette visite, nous avons pris la route du retour.
Merci Seigneur pour ce partage riche entre frères chrétiens de différentes confessions.
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Communiqué information Cap Missio
15 mars, par Sarah Carretero — Non classéMontpellier, 1er mars 2024
Mgr Turini a été informé d’un signalement concernant l’organisation et la gouvernance de Cap Missio.
Comme c’est l’usage dans ces situations, il a souhaité qu’une visite canonique ait lieu. Elle est conduite par Mgr Batut, actuellement évêque auxiliaire de Toulouse, ancien évêque de Blois et qui a longuement été formateur au séminaire de Paris. Pour cette visite, il est assisté de Mme Marie Dominique Corthier ancienne directrice du centre spirituel Jésuite Coteaux Païs à Toulouse.
Lorsque les deux visiteurs rendront leurs rapports, Mgr Turini verra les décisions qu’il devra prendre pour l’organisation de Cap Missio.
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