J’ai oublié le bonheur,
la paix a déserté mon âme !
Et j’ai dit : « Toute mon assurance a disparu
avec l’espoir qui me venait du Seigneur. »
Revenir sur la misère où je m’égare,
c’est de l’amertume et du poison !
Sans trêve, mon âme y revient,
et je la sens défaillir.
Mais voici que je rappelle en mon coeur
ce qui fait mon espérance :
les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées,
ses miséricordes ne sont pas finies ;
elles se renouvellent chaque matin,
car sa fidélité est inlassable.
Je me dis : « Le Seigneur est mon partage,
c’est pourquoi j’espère en lui. »
Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui,
pour celui qui le recherche.
C’est une bonne chose d’attendre en silence
le secours du Seigneur.